Réfugiés, mineurs étrangers, E&S sur le pont !

Réfugiés, mineurs étrangers, E&S sur le pont !

Familles Solidaires

Depuis début 2017 déjà, l’association – qui s’appelait encore Entr’Aide Ouvrière – se préoccupe du sort des migrants en Indre-et-Loire. En effet, notre programme baptisé Familles Solidaires répondait alors à l’initiative du précédent gouvernement. Il était et il reste le seul dans la région. Cette action concerne les étrangers persécutés qui ont obtenu l’asile en France, et qui souhaitent s’installer en Touraine.
Le dispositif consiste à trouver des personnes ou des familles qui acceptent d’héberger, pour plusieurs mois, un ou plusieurs réfugiés en attendant qu’ils puissent « voler de leurs propres ailes ».
La famille solidaire (un exemple : photo ci-dessous, un couple tourangeau accueille un réfugié afghan) assure le gîte et le couvert, tandis que notre association se charge de tout l’accompagnement social et de toutes les démarches.

Renseignements : 02.47.05.48.48
familles.solidaires@entraide-et-solidarites.fr

RAR

Une deuxième action concerne les réfugiés, c’est-à-dire les migrants qui ont obtenu l’asile : la préfecture a confié à notre association, début 2018, l’accompagnement de 256 « ménages » de réfugiés (en ce sens un ménage peut être une personne seule ou une famille).
Ce programme s’appelle RAR, Relogement et Accompagnement des Réfugiés, et les ménages en question viennent pour la plupart des centres d’accueil des demandeurs d’asile – où ils n’ont plus leur place puisque leur demande a été satisfaite – du département ou de la région parisienne.
Les bailleurs sociaux d’Indre-et-Loire sont chargés de leur procurer un logement, provisoire ou pérenne, et notre association les aide à s’y installer, à découvrir leur environnement, les lois, les règles, les organismes et les codes qui régissent notre société.
Plusieurs dizaines de réfugiés étaient déjà accueillis ce printemps.

MNA

La troisième action d’E&S en direction des migrants est moins délibérée, moins maîtrisée par les pouvoirs publics, puisqu’il s’agit des MNA, Mineurs Non Accompagnés.
Ces jeunes presque tous Africains quittent clandestinement leurs familles et leurs pays et se présentent un peu partout en France, où les Conseils départementaux ont l’obligation de les prendre en charge s’ils sont reconnus mineurs et isolés.
En juillet de l’an dernier les services de l’enfance du Conseil départemental d’Indre-et-Loire se sont trouvés, comme d’autres, débordés par le nombre de jeunes qui se présentaient. Le Département a demandé à notre association, en urgence, de s’occuper de 15 d’entre eux, puis leur nombre est passé à 30, puis à 60…Leur hébergement restait l’affaire du Conseil départemental, tandis que nous assurions vie quotidienne, scolarisation, orientation, démarches d’intégration, etc.

Nous avons répondu à un premier appel à projets, en partenariat avec l’Association Jeunesse et Habitat (pour 40 autres jeunes), et en ce mois de mai le Département doit émettre un nouvel appel pour la prise en charge de 150 de ces mineurs étrangers. Nous y répondrons cette fois encore dans le cadre d’un partenariat.

Le Centre de formation d′E&S dispense les ″savoirs de base″ à de jeunes étrangers

Ces diverses actions en faveur des migrants font également intervenir le Centre de formation d’Entraide et Solidarités, le plus souvent pour l’apprentissage de la langue française.

Renseignements :
formation@entraide-et-solidarites.fr