En réaction à la précarisation d’un nombre croissant de personnes avec la hausse des prix, la mobilisation contre la “braderie du social” a été ample le 12 octobre dans les associations, sur les réseaux sociaux et dans les médias : 180 initiatives partout en France portées par la Fédération des Acteurs de la Solidarité ont donné à entendre les lourdes préoccupations des personnes en situation de pauvreté, ainsi que les entraves à l’action des associations, des travailleurs sociaux et des bénévoles.
Leurs témoignages ont aussi été portés par 12 d’entre eux lors d’un dialogue à Paris avec Aurore Bergé, Ministre des Solidarités et de la Famille. Les participants ont pu interpeler la ministre sur leurs difficultés de vie en raison de la hausse des prix, sur l’insuffisance des hébergements, la panne du logement social, les multiples entraves à l’accès aux droits et à l’exercice du travail social, l’attente de régularisations de travailleurs, ainsi que sur la situation préoccupante des associations (décrochage des financements par rapport à l’inflation, systématisation des appels à projet). Un autre rendez-vous a été pris pour janvier 2024. D’ici là, la mobilisation doit se poursuivre et s’amplifier selon des formes à déterminer avec l’ensemble des acteurs et avec les citoyens de ce pays pour obtenir des mesures d’urgence, ainsi qu’un volontarisme dans la durée de la lutte contre la pauvreté dans toutes ses dimensions solidaires et écologiques.