On se souvient que le projet de budget de l’État pour 2023 prévoyait la suppression de 14 000 places d’hébergement d’urgence sur la France entière. La mobilisation des associations et d’un certain nombre d’élus a permis de faire annuler ce qui aurait été un recul inacceptable, à l’heure où les personnes à la rue restent très nombreuses. La préfecture d’Indre-et-Loire a donc pu annoncer que la « veille sociale de l’hébergement » – on ne parle plus de « plan hiver » – se traduit à partir de ce mois de novembre par le maintien, à quelques unités près, du nombre de places de l’an dernier : « À ce jour, 608 places pérennes (contre 597 l’an dernier) et 140/145 places hôtelières sont ouvertes« . Le nombre de places d’hébergement d’urgence dans le département a très précisément doublé depuis dix ans (304 en 2013). Ainsi que les crédits d’État pour l’hébergement et le logement, de 7,2 à 14,4 millions d’euros.
Il faut y ajouter « les récentes places d’hébergement d’insertion contribuant à sortir des publics de la
rue : «La Maison» (20 places pour des « grands exclus ») et «Un Chez Soi d’Abord » (20 places, toutes
occupées, et projection à 23 en fin d’année et une cinquantaine fin 2023 pour des personnes à la rue
présentant des problèmes psychiques)« .
rue : «La Maison» (20 places pour des « grands exclus ») et «Un Chez Soi d’Abord » (20 places, toutes
occupées, et projection à 23 en fin d’année et une cinquantaine fin 2023 pour des personnes à la rue
présentant des problèmes psychiques)« .
La préfecture rappelle aussi que l’an dernier « 706 personnes sans domicile ou en hébergement d’urgence
ont pu accéder à un logement social, dépassant l’objectif assigné de 658. Pour mémoire enfin, l’État finance localement 700 places pour demandeurs d’asile. Et à la mi-octobre, 215 Ukrainiens étaient hébergés par l’État, sans empiéter sur les places d’hébergement d’urgence, tandis que 246 personnes avaient accédé à du logement plus autonome« .
ont pu accéder à un logement social, dépassant l’objectif assigné de 658. Pour mémoire enfin, l’État finance localement 700 places pour demandeurs d’asile. Et à la mi-octobre, 215 Ukrainiens étaient hébergés par l’État, sans empiéter sur les places d’hébergement d’urgence, tandis que 246 personnes avaient accédé à du logement plus autonome« .