L’Etat confie à l’Entr’Aide Ouvrière la mission de gérer le 115, d’accueillir et d’orienter les personnes en situation de précarité.
Chaque jour, les salariés de l’association ont la lourde tache, en appliquant des critères de priorité définis en concertation avec l’Etat et les associations d’hébergement, d’orienter les personnes dans les différents dispositifs d’hébergement de la ville. Cet exercice est particulièrement difficile puisqu’il s’agit d’utiliser au maximum les capacités d’accueil, tout en permettant de répondre chaque jour aux situations d’urgence.
Ces derniers jours la situation est devenue intenable puisque le 115 s’est retrouvé dans l’obligation de refuser un hébergement à 5 familles avec enfants. Les services de l’Etat ont été alertés. Ils refusent le financement de nouvelles chambres d’Hôtels ; ce qui permettrait une solution, certes provisoire mais ne réglerait pas le problème de fond: le manque criant de places d’hébergement pour les déboutés du droit d’asile.