Le Collectif des Associations Unies (CAU), qui regroupe les principales organisations sur l’hébergement et le logement, a dressé un bilan de l’année écoulée en matière d’hébergement et de logement. Alors que l’été est souvent marqué par une augmentation des expulsions et des remises à la rue de familles hébergées, la situation est déjà très inquiétante : plus de 1 800 enfants sont sans solution chaque soir faute de réponse possible par le 115 et les expulsions locatives ont atteint un niveau record, 17 500 en 2022, alors que la loi « Kasbarian » n’a pas encore produit ses effets négatifs.
Nous craignons qu’une baisse du niveau de places d’hébergement soit de nouveau à l’ordre du jour du Projet de Loi de Finances 2024. Au niveau local, des suppressions de places sont déjà en cours (environ 6 000 places d’hébergement sont menacées), alors que les besoins, eux, ne faiblissent pas. Les sas de «desserrement » de l’Île-de-France, censés faciliter l’étude des situations en région, peinent à montrer leur efficacité.
Dans ce contexte, le Collectif des associations unies, dont la Fédération des Acteurs de la Solidarité est un des porte-parole, a publié en ce mois de juillet le communiqué de presse suivant : https://www.federationsolidarite.org/wp-content/uploads/2023/07/Dossier-de-presse-CAU.pdf