En février dernier, Entraide et Solidarités avait soumis à tous les candidats à la mairie de Chinon, et donc à la Communauté de communes, un questionnaire sur leurs engagements dans les domaines qui concernent l’association :
L’ « Embarcadère » (notre épicerie solidaire), l’usage de la « clause sociale» dans les marchés publics de la Ville et des organismes qui lui sont liés (son incidence sur les chantiers d’insertion est importante), l’amélioration des locaux d’hébergement d’urgence, actuellement très dégradés, et la lutte contre «l’habitat indigne» qui frappe surtout les personnes en difficulté.
La crise sanitaire a rendu encore plus criants les besoins des personnes les plus démunies. Elle a également mis en évidence le fait que les pouvoirs publics, donc les élus, s’ils en ont la volonté politique, peuvent consacrer davantage de moyens aux personnes en difficulté. Les élans et les initiatives de solidarité ont montré, partout, que la population est favorable à cette orientation politique et sociale.
Aussi, pour l’information de nos adhérents, salariés, bénévoles et bénéficiaires, nous avions demandé aux deux candidats finalistes de bien vouloir confirmer, compléter ou modifier leurs réponses d’avant le premier tour. Voici les réponses de Jean-Luc Dupont, le maire reconduit dans ses fonctions.
Jean-Luc Dupont :
«…Dans la continuité de ce que nous avons bâti dans le mandat qui s’achève, je vous confirme que j’ai l’intention de poursuivre nos coopérations.
En effet, avec le CIAS, nous allons engager une programme pluriannuel de rénovation des logements d’urgence localisés sur Chinon pour en améliorer le confort. Je tiens malgré tout à souligner leur existence car aujourd’hui peu de territoires en sont dotés !
Concernant l’accompagnement des femmes victimes de violence, nous souhaitons poursuivre le travail que nous menons ensemble afin de les extraire de leur milieu violent et de pouvoir les protéger.
Pour le travail d’insertion, je tiens à rappeler la convention qui lie votre structure et le Syndicat Intercommunal d’Énergies d’Indre-et-Loire (SIEIL), que je préside, pour la réhabilitation des postes de transformation (montant annuel de 50 000€) !
Les clauses sociales sont déjà instaurées dans les marchés publics de la ville ou de la communauté et nous avons la volonté de les faire jouer au maximum même si leur mise en œuvre concrète est complexe.
Vous évoquez l’épicerie sociale « L’Embarcadère » et je vous confirme que nous avons l’intention de poursuivre, à l’échelon communautaire, l’aide que nous lui apportons afin d’aider les plus démunis. Dans le cadre de l’avenant à la convention « Cœur de Ville » que nous venons de signer avec l’État ainsi que dans le Plan local de l’Habitat de la CCCVL, il y a un dispositif très important au travers d’une OPAH RU pour lutter contre l’habitat indigne et remettre sur le marché locatif des logements réhabilités et à bon marché !…»