En février, Entraide et Solidarités a soumis aux dix candidats à la mairie de Tours un questionnaire sur leurs engagements dans les domaines qui concernent l’association. Seuls cinq d’entre eux nous ont répondu. Leurs engagements sont présentés ci-dessous par ordre alphabétique.
QUESTION 1 : LA PRÉFECTURE A FAIT PROCÉDER A UNE ENQUÊTE SUR LES SANS-ABRI À TOURS, FIN NOVEMBRE DERNIER.
TOUS LES LIEUX OU ON PEUT RENCONTRER CES PERSONNES N’ONT PAS ÉTÉ VISITÉS. MAIS LES 384 QUESTIONNAIRES RENSEIGNÉS ONT QUAND MÊME MIS EN ÉVIDENCE LE FAIT QUE 220 PERSONNES N’AVAIENT PAS D’HÉBERGEMENT STABLE, DONT UNE CENTAINE SE TROUVAIENT EN GRANDE PRÉCARITÉ.
ÊTES-VOUS FAVORABLE À L’ÉLARGISSEMENT DES HEURES D’OUVERTURE DU CENTRE D’HÉBERGEMENT MUNICIPAL EXISTANT (PAUL-BERT), POUR ÉVITER UNE REMISE A LA RUE QUOTIDIENNE DES RÉSIDENTS ?
Claude BOURDIN, liste « C’est au Tour(s) du Peuple » :
Nous sommes favorables à l’élargissement des heures d’ouverture du centre d’hébergement municipal de Paul Bert afin d’éviter une remise à la rue des résidents.
Michaël CORTOT, liste « Projet citoyen pour Tours » :
Oui
Emmanuel DENIS, liste « Pour demain Tours 2020 » :
Nous sommes favorables à un meilleur traitement des personnes sans abri qui correspond par ailleurs à une optimisation des équipements existants.
Nous regarderons donc avec un à priori favorable la question de l’élargissement des heures d’ouverture du centre municipal existant.
Toutefois il faudra pour cela redéfinir le statut de l’établissement et vérifier que l’on puisse trouver l’encadrement nécessaire à plus d’heures d’ouverture.
Nicolas GAUTREAU, liste « Les Indépendants – Tours 2020 » :
La situation n’est pas satisfaisante et nous devons être attentifs à ne pas laisser à la rue autant de personnes sans solution d’hébergement.
La ville doit prendre aussi sa part de responsabilités en lien avec les autres collectivités locales et les associations.
L’élargissement des heures d’ouverture fait partie des solutions à étudier avec les associations de lutte contre l’exclusion.
Philippe LACAÏLE, liste « Tours en Mouvement » :
Nous sommes favorables à une extension des horaires d’ouverture du centre Paul Bert, qui passe par un renforcement de l’effectif, en lien avec l’augmentation des moyens financiers du CCAS.
QUESTION 2 : ÊTES VOUS FAVORABLE A LA CRÉATION À TOURS D’UN VÉRITABLE LIEU D’ACCUEIL AVEC SANITAIRES, DOUCHES, BAGAGERIE ETC… ET A LA PARTICIPATION DE LA VILLE A SON FINANCEMENT ?
Claude BOURDIN, liste « C’est au Tour(s) du Peuple » :
Nous sommes favorables à la création à Tours d’un véritable lieu d’accueil avec sanitaires, douches, bagagerie, … et à la participation de la Ville à son financement.
Michaël CORTOT, liste « Projet citoyen pour Tours » :
oui.
Emmanuel DENIS, liste « Pour demain Tours 2020 » :
Oui, nous y sommes favorables d’autant plus que cela est également une préoccupation de l’État et que nous avons prévu cet équipement dans le cadre de notre projet de maison de l’hospitalité à côté de la gare (îlot Vinci).
Nicolas GAUTREAU, liste « Les Indépendants – Tours 2020 » :
Nous sommes favorables à soutenir financièrement les associations qui sont en première ligne dans la lutte contre les exclusions afin de permettre aux personnes en grande précarité de trouver un toit et des moyens de subsistance.
Philippe LACAÏLE, liste « Tours en Mouvement » :
À la Halte de Jour gérée par Émergence, avenue De Gaulle, Il existe déjà une bagagerie avec douches et sanitaires et même un chenil. Les murs appartiennent à la SNCF.
Or cette société n’est plus nationale mais privée et se comporte de plus en plus comme un opérateur privé qui veut maximiser la valeur notamment de son patrimoine immobilier, en ne tenant désormais plus compte de l’intérêt général.
D’où des velléités de récupérer ces locaux, mais aussi ceux de la Halte du Matin, rue Edouard Vaillant. Il faut donc trouver avec les acteurs associatifs et les autres collectivités des solutions pérennes dans des locaux appartenant à une collectivité territoriale, gage de la stabilité nécessaire si on veut mener une action de fond en direction des personnes sans domicile fixe dans des locaux mis à disposition par la SNCF.
La Halte actuelle n’est sans doute pas d’une capacité suffisante et il faut envisager l’augmentation du nombre de places dans le cadre d’un relogement durable.
QUESTION 3 : NOUS DEMANDONS LA RÉALISATION D’UN NOUVEAU LIEU D’HÉBERGEMENT D URGENCE. ENGAGEREZ-VOUS LA VILLE A COFINANCER CET INVESTISSEMENT, ET SI OUI A QUELLE HAUTEUR ?
Claude BOURDIN, liste « C’est au Tour(s) du Peuple » :
Nous engagerons la Ville de Tours avec les autres collectivités locales pour cofinancer la réalisation d’un nouveau lieu d’hébergement d’urgence.
Michaël CORTOT, liste « Projet citoyen pour Tours » :
oui.
Emmanuel DENIS, liste « Pour demain Tours 2020 » :
Il nous semble que la création de lieux d’urgence doit s’accompagner d’une identification de la chaîne d’aide afin que ce nouveau lieu ne se retrouve pas inaccessible à de nouveaux bénéficiaires du fait du manque de solutions pérennes pour la sortie des accueillis.
C’est pourquoi nous avons la volonté de travailler sur ce sujet avec les associations, le Département, la Métropole et l’État.
Nicolas GAUTREAU, liste « Les Indépendants – Tours 2020 » :
Sur le principe, nous sommes favorables à la réalisation d’un nouveau lieu d’hébergement d’urgence dès lors que les besoins actuels sont jugés insuffisants et dans le respect des compétences de l’État dans ce domaine.
Philippe LACAÏLE, liste TOURS EN MOUVEMENT :
Trop de personnes en situation de grande précarité sont contraintes de vivre dans la rue. Il est en particulier inacceptable que de nombreux jeunes mineurs dits « non accompagnés » en fassent partie, en particulier en période hivernale.
Le maire que je serai demain, si les Tourangelles et les Tourangeaux le veulent, fera tout son possible pour aider, fidèle à nos valeurs d’accueil et de solidarité. Je rappelle que l’aide sociale à l’enfance relève en premier lieu du département, mais ni l’État, ni la Métropole, ni la ville ne sauraient ignorer ce grave problème.
Il conviendra, surtout de trouver des solutions durables pour l’hébergement de ces jeunes, d’autant que la misère ne recule pas dans leurs pays d’origine, laissant augurer d’une continuation de ce flux migratoire dans l’avenir.
D’une manière plus générale, pour tous les publics en grande difficulté, il existe encore, sur le territoire de la Métropole, et de Tours en particulier, des locaux et des logements vides qui seraient susceptible d’offrir un toit à ces personnes.
Il conviendra d’en établir la liste précise et exhaustive, retenir ceux qui conviennent et d’en préparer sérieusement la reconversion pour en faire des logements d’urgence pérennes. Le chef de file d’une reconversion de cette nature serait évidemment le département d’Indre-et-Loire, avec le soutien technique et financier de l’État, de la Métropole, de la Région et de la ville de Tours.
La hauteur du financement dépend nécessairement du montage qui sera trouvé.
Soyez assurée Mme la présidente, enfin, qu’en dernier ressort, le maire de Tours que je serai prendra la mesure de logement d’extrême urgence, éventuellement en hôtel, qui s’imposera, comme cela a toujours été fait sans hésiter jusqu’en 2014 par Mme Bosch, une des principaux soutiens de notre liste.
QUESTION 4 : RENFORCEREZ-VOUS LE FINANCEMENT DU CAFÉ ASSOCIATIF « LA BARQUE », ET ÊTES-VOUS FAVORABLE À LA CRÉATION D’UN DEUXIÈME LIEU D’ACCUEIL DU MÊME TYPE ?
Claude BOURDIN, liste « C’est au Tour(s) du Peuple » :
Nous renforcerons le financement du café associatif « La Barque » et nous contribuerons à la création d’un deuxième lieu d’accueil du même type.
Michaël CORTOT, liste « Projet citoyen pour Tours » :
Oui.
Emmanuel DENIS, liste « Pour demain Tours 2020 » :
Nous laisserons la Barque nous faire la demande mais nous y sommes très favorable. Quant au deuxième lieu, nous y sommes favorable à condition que la pérennité de la Barque soit assurée.
Nicolas GAUTREAU, liste « Les Indépendants – Tours 2020 » :
C’est une question importante à examiner avec toutes les parties prenantes, y compris les habitants et riverains du quartier, après une évaluation commune de ce dispositif.
Philippe LACAÏLE, liste TOURS EN MOUVEMENT :
Il serait utile que l’association La Barque puisse ouvrir un second établissement dans Tours. Nous proposerons au conseil municipal de participer au financement de cette extension et augmentant la subvention allouée à La Barque.
Nous serons néanmoins attentifs au choix de l’emplacement, ne voulant pas voir se répéter les sérieux problèmes de voisinage que nous avons connus rue du canal avant le déménagement dans des locaux de la Halte de Jour que nous avons organisée.
QUESTION 5 : NOUS PROPOSONS L’OUVERTURE À TOURS D UNE NOUVELLE PENSION DE FAMILLE DANS UNE PROPRIÉTÉ LÉGUÉE À LA VILLE SOUS CONDITION DE LUI ATTRIBUER UNE UTILITÉ SOCIALE (119, RUE GEORGE SAND). ÊTES -VOUS FAVORABLE À CE PROJET ?
Claude BOURDIN, liste « C’est au Tour(s) du Peuple » :
Nous soutiendrons votre projet d’ouverture à Tours d’une nouvelle pension de famille dans la propriété léguée à la Ville au 119 rue George Sand.
Michaël CORTOT, liste « Projet citoyen pour Tours » :
oui.
Emmanuel DENIS, liste « Pour demain Tours 2020 » :
Là encore l’ouverture d’une telle structure doit être liée à une définition claire du public visé puisque les structures existantes visent déjà différents publics. Mais sur le principe, nous sommes favorable à ce type d’équipement.
Nicolas GAUTREAU, liste « Les Indépendants – Tours 2020 » :
D’une manière générale, la « pension de famille » est une très bonne solution pour les personnes sans résidence stable et qui ont besoin d’être accompagnées pour retrouver plus d’autonomie. Donc nous sommes très favorables à cette solution.
Philippe LACAÏLE, liste « Tours en Mouvement » :
Nous connaissons les locaux du 119 rue George Sand acquis par legs. Nous ne sommes pas surpris que la municipalité actuelle n’ait ni entrepris ni voulu en faire quelque chose. La reconversion en pension de famille de cet immeuble est effectivement compatible avec les conditions du legs.
Nous appelons cependant votre attention sur la surface relativement réduite de cette habitation. Nous travaillerons avec vous pour évaluer la faisabilité technique du projet qui dépend du nombre et de la taille des familles qui y seraient logées.
QUESTION 6 : QUELS SONT LES ÉLÉMENTS DE VOTRE PROGRAMME DESTINÉS À LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ ?
Claude BOURDIN, liste « C’est au Tour(s) du Peuple » :
VILLE UNIE, VILLE SOLIDAIRE !
La première règle avant d’agir consiste à se mettre à la place de l’autre. Nulle vraie recherche du bien commun ne sera possible hors de là.Nous vivons dans l’une des 21 métropoles que compte actuellement la France, pays classé cinquième puissance économique mondiale, juste derrière l’Allemagne et à égalité avec le Royaume-Uni. Et pourtant, près de 20% des habitants de Tours se trouvent en-dessous du seuil de pauvreté ; un taux supérieur de 5 points au taux national moyen.
Ainsi, plus de 23 000 personnes, dont plusieurs milliers d’enfants, sont officiellement reconnues comme pauvres, sans compter les milliers d’autres à peine au-dessus de ce seuil.
Contre cette situation révoltante, nous agirons en menant une politique de solidarité tous azimuts dont le but premier sera de lutter contre la pauvreté et de réduire les inégalités sous toutes leurs formes.
Nos engagements :
– Zéro personne à la rue.
Il est insupportable de voir – et pire encore, de refuser de voir – que des centaines de personnes vivent à Tours dans les rues. Soit dans les halls d’immeubles, les hangars, les parcs. Soit dans des chambres d’hôtels souvent insalubres, octroyées par « le 115 » et où l’on ne peut faire ni la cuisine ni la lessive. Soit dans des centres d’hébergement d’où l’on est obligé de sortir dès le petit matin et où l’on ne peut rentrer que le soir, obligeant les personnes, y compris les enfants en bas âge, à errer dans les rues durant la journée, quel que soit le temps.Nous apporterons donc un soutien sans faille aux associations qui, chaque jour, agissent avec humanité et solidarité pour aider les personnes à la rue, françaises ou étrangères sans discrimination (Chrétiens migrants, La Table de Jeanne-Marie, Secours catholique, Secours populaire, Accueil sans frontières en Touraine…). Et nous interpellerons systématiquement la préfecture pour qu’elle réquisitionne les logements vides. Cette interpellation sera publique afin que la population puisse apporter son soutien à la lutte contre la misère. Toutes les expériences menées à ce jour montrent qu’un logement stable et un accompagnement médico-social assurent une insertion satisfaisante et coûte moins cher à la collectivité.
– Combattre toutes les discriminations, qu’elles soient religieuses, ethniques, sexuelles…
Tout doit être fait pour empêcher l’expression de la haine. Dans ce but, il faudra accroître les subventions aux associations spécialisées (Ligue des Droits de l’Homme, LGBTI-Touraine…), former la police municipale à la lutte contre les discriminations et multiplier les campagnes d’information contre les violences faites aux minorités.– Lutter par tous les moyens existants contre l’affairisme et la spéculation immobilière qui dominent actuellement en matière de logement : construction prioritaire de logements sociaux, mécanismes d’encadrement des loyers, taxation des logements vacants plus d’un an, lutte contre les systèmes de location ubérisés qui échappent aux contrôles et aux impôts, soutien aux projets d’habitat participatif… Autant de moyens pour garantir l’un des droits humains fondamentaux : le droit au logement.
Les organismes du logement social (Tours Habitat, La Tourangelle Immobilier…), au lieu d’être progressivement privatisés et poussés à la vente lucrative de leur patrimoine, seront encouragés, en lien avec les associations de locataires et les syndicats, à revenir à leur mission : garantir un logement accessible à tous et favoriser la mixité sociale partout, à commencer par le centre-ville.
En matière de logements sociaux, la réhabilitation du parc existant, notamment au Sanitas, sera privilégiée plutôt que la destruction, en général suivie d’une reconstruction qui pousse toujours plus loin les plus pauvres. Il faudra aussi construire de nouveaux logements adaptés aux besoins des différents publics, notamment les familles nombreuses et les étudiants, et favoriser partout la présence de commerces de proximité, d’artisans et de services publics.
– Mener une politique de justice sociale et d’aide aux plus vulnérables et aux plus démunis :
– Rendre les premiers m³ d’eau, indispensables à la vie quotidienne, gratuits et facturer les autres de façon progressive afin d’inciter à ne pas gaspiller une ressource fondamentale mais limitée, et développer un nouveau rapport aux biens communs. 2 – Instaurer une tarification progressive dans les cantines scolaires en fonction du quotient familial. 3 – Prendre des arrêtés municipaux contre les expulsions locatives sans solution de relogement pérenne et lutter contre les marchands de sommeil. 4
– Établir pour les personnes handicapées, en concertation avec elles, un plan de mise aux normes et d’accessibilité des lieux publics et privés. Nous soutiendrons par tous les moyens disponibles les associations de services et d’aide aux personnes porteuses de handicaps. 5 – Revoir à la baisse pour les plus démunis le tarif des prestations funéraires (enterrement et crémation) assurées par les Pompes funèbres intercommunales.
– Créer des maisons municipales de santé dans les différents quartiers, à commencer par les plus populaires.
– Enfin, nous agirons pour la solidarité avec les travailleuses et les travailleurs en lutte (création d’un fonds de soutien aux salariés en grève), ainsi que pour la solidarité internationale en repensant la politique des jumelages, les accords de coopération, et en aidant les organisations étudiantes européennes et extraeuropéennes.
C’est au Tour(s) du Peuple 2020 luttera contre les inégalités, les discriminations, la pauvreté et proposera à toutes et à tous de vivre dans une ville de Tours et une Métropole solidaires et accueillantes».
Michaël CORTOT, liste « Projet citoyen pour Tours » :
Gratuité des transports publics, création d’une mutuelle municipale, tarification de la cantine au quotient familial, construction de logements sociaux, création d’une régie municipale agricole avec recours à l’insertion par l’activité économique, augmentation du nombre de places d’hébergement d’urgence, installation de Maisons de santé pluridisciplinaires, création de Centres de santé avec des médecins et personnels de santé salariés par la ville, gratuité des 15 premiers mètres cubes d’eau à tous les citoyens.
Emmanuel DENIS, liste « Pour demain Tours 2020 » :
Nous allons mettre en place une facturation au coefficient familial pour tous les services offerts par la ville.
Nous allons par ailleurs remettre à niveau les crédits du CCAS et nous veillerons particulièrement à ce que l’ensemble des équipements existants soient maintenus et même développés en fonction des besoins en coopération entre les associations, le Département, la Métropole et l’État.
Nicolas GAUTREAU, liste « Les Indépendants – Tours 2020 » :
Le taux de pauvreté à Tours – soit 21% – est bien supérieur à la moyenne nationale (14%). On compte environ 26 000 tourangelles et tourangeaux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Le taux de pauvreté dépasse même les 50 % dans certains quartiers.
Nous proposons une action sur plusieurs fronts :
– Augmenter le budget du CCAS (qui est aujourd’hui de moins de 5 M€) et orienter ses activités vers des nouveaux publics notamment les jeunes en grande précarité ;– Augmentation du nombre de logements sociaux et création d’une bourse d’échanges de logements sociaux ;
– Aider les bénéficiaires du RSA à accéder à l’offre de formation (notamment les compétences clés) et donc le retour à l’emploi ; cela implique une action conjointe avec le département ;
– Gratuité des transports en commun le WE pour des raisons à la fois sociales et écologiques ;
– Réduire la fracture numérique : mettre en place des ateliers de médiation numérique ;
– Réduire la fracture territoriale : rénovation des quartiers avec l’aide de l’ANRU mais en insistant aussi sur le lien social et pas seulement se limiter à une action sur le bâti ;
– Soutien financier aux associations qui contribuent au « vivre ensemble » dans les domaines sportif, social et culturel.
Philippe LACAÏLE, liste « Tours en Mouvement » :
Notre programme a pour première priorité la solidarité et la cohésion sociale. Dans cet objectif, nous souhaitons renforcer, soutenir et mieux coordonner les subventions aux associations œuvrant dans le domaine social. Dans le même objectif, nous voulons :
– Rétablir un soutien financier sans faille et tangible au CCAS et mettre en place progressivement un CCAS métropolitain ;
– Développer une coopération étroite avec le CROUSS pour aider nos étudiants en difficulté qui sont de plus en plus nombreux ;
– Mettre en place des parrainages citoyens pour apporter une aide individuelle et concrète à ceux qui en ont besoin comme les chômeurs, les élèves en difficulté ou les personnes âgées ;
– Relever le défi du vieillissement de la population et accroître l’autonomie des personnes en situation de handicap, développer les animations en direction des personnes âgées, renforcer Fil Blanc en créant un service de transport à la demande pour les personnes à mobilité réduite ou âgées et mettre en place rapidement un service dédié, doué d’une expertise solide dans le domaine du handicap, pour rendre Tours et sa métropole Handi-capables.
Il serait trop long de reprendre ici toute la partie sociale de notre programme. Nous avons travaillé le sujet à fond depuis plus de deux ans et vous pouvez visiter notre site internet toursenmouvement.fr où nous avons publié certaines de nos propositions, notamment « une de nos priorités : la solidarité avec nos anciens » (11/09/2019), « solidaires, luttons ensemble contre la pauvreté » (17/10/2019), « la question sociale à Tours et dans sa métropole »(7/12/2019), « Pour un solidarité efficace, Tours En Mouvement propose des parrainages citoyens » (7/01/2020).
QUESTION 7 : L’INSERTION PAR L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE À FAIT SES PREUVES, MAIS LES CHANTIERS D’INSERTION PEINENT SOUVENT À TROUVER DES MARCHES : VOUS ENGAGEZ-VOUS A DÉVELOPPER L’USAGE DE LA « CLAUSE SOCIALE » DANS LES MARCHES PUBLICS DE LA VILLE ET DES ORGANISMES QUI LUI SONT LIÉS ?
Claude BOURDIN, liste « C’est au Tour(s) du Peuple » :
Nous instaurons des clauses sociales dans les marchés publics de la Ville, de la Métropole et des organismes qui lui sont liés.
Michaël CORTOT, liste « Projet citoyen pour Tours » :
Oui.
Emmanuel DENIS, liste « Pour demain Tours 2020 » :
Oui, nous nous y engageons.
Nicolas GAUTREAU, liste « Les Indépendants – Tours 2020 » :
Oui nous sommes favorables à l’insertion d’une clause sociale dans les marchés publics.
Philippe LACAÏLE, liste « Tours en Mouvement » :
Pendant toute la période où j’ai été en responsabilité à la ville de TOURS et la communauté d’agglomération comme directeur général des services, avec l’aide de M. Hougron l’un de nos co-listiers, les clauses sociales dans les contrats et marchés de travaux ont été une priorité de la politique voulue par M. Germain et Mme Bosch.
Le très grand chantier du tramway que nous avons mené a été un terrain privilégié pour la mise en oeuvre de ces clauses qui ont permis à de très nombreux travailleurs en insertion de participer, souvent dans des entreprises sous-traitantes, à ce projet.
C’est une dimension dont nous sommes très fiers.
QUESTION 8 : UN PROJET DE « TERRITOIRE ZÉRO CHÔMEUR DE LONGUE DURÉE » EST EN GESTATION DANS LE QUARTIER SANITAS/VELPEAU. EN FAVORISEREZ VOUS LA RÉALISATION ?
Claude BOURDIN, liste « C’est au Tour(s) du Peuple » :
Nous favoriserons la réalisation du projet « Territoire zéro chômeur de longue durée » dans le quartier Sanitas/Velpeau et si possible dans d’autres quartier de Tours.
Michaël CORTOT, liste « Projet citoyen pour Tours » :
Oui, ainsi que dans d’autres quartiers.
Emmanuel DENIS, liste « Pour demain Tours 2020 » :
Oui, puisque ce dispositif fait partie des idées que nous avons développées dans notre programme.
Nicolas GAUTREAU, liste « Les Indépendants – Tours 2020 » :
Nous sommes favorables à ce projet défendu par ATD-Quart monde dont les premiers bilans sont très positifs en matière de retour vers l’emploi.
Philippe LACAÏLE, liste « Tours en Mouvement » :
Le projet de territoire zéro chômeur sur le Sanitas et Velpeau est une démarche que nous soutenons. Nous estimons néanmoins que ce dispositif doit concerner la totalité de notre ville, ou, à tout le moins, les quartiers le plus confrontés au chômage comme Maryse Bastié et la Bergeonnerie dont je suis personnellement originaire.
Nous proposons en outre des solutions originales qui ont fait leurs preuves ailleurs, comme le parrainage de chaque chômeur qui le demande par un citoyen, un étudiant ou un cadre à la retraite, pour apporter une aide individualisée et concrète à ceux qui en ont besoin.