Le 20 janvier la Ville de Tours organisait, comme un certain nombre d’autres en France, sa première Nuit de la Solidarité : par groupes de trois personnes et tandis que la ville avait été divisée en plus de 70 quartiers, quelque 200 bénévoles sont allés à la recherche des sans abri.
Parmi ces volontaires 25 élus, des membres d’Entraide et Solidarités, de la Croix-Rouge et d‘Émergence, en compagnie d’agents de la Ville, de la Métropole, de l’État, et de 73 étudiants de l’Institut du Travail social.
Munis d’un questionnaire très complet, ils ont identifié 39 sans abri et ont pu s’enquérir de leur situation et de leurs besoins.
Cette même nuit, les hébergements d’urgence accueillaient 701 personnes, essentiellement dans la Métropole, et 15 jeunes étaient hébergés par des adhérents d’Utopia 56. Soit 755 personnes sans logement durable, auxquelles il faut ajouter celles qui n’ont pas été trouvées, les SDF en squats, ceux qui sont temporairement accueillis chez des connaissances ou des militants isolés…
Un total impressionnant, dont les politiques publiques devraient tenir compte, tandis que d’autres enseignements de cette Nuit de la Solidarité seront sans doute tirés.
(Photo Libération)